Editions : Flammarion 
Pages : 157 
Sortie : 15/03/13 
Prix : 17,50€

Comme si Amélie Poulain dansait le rock’n’roll et croisait le Petit Prince avec un verre de whisky.

---

Un inventeur-dépressif rencontre une fille qui disparaît quand on l’embrasse. Alors qu’ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise d’un coup. Aidé par un détective à la retraite et un perroquet hors du commun, l’inventeur se lance alors à la recherche de celle qui « fait pousser des roses dans le trou d’obus qui lui sert de coeur ». Ces deux grands brûlés de l’amour sauront-ils affronter leurs peurs pour vivre leur histoire ?

Le plus petit baiser jamais recensé est un vrai faux polar romantique. Suite métaphorique de La Mécanique du coeur, ce roman teinté de mélancolie regorge de gourmandise explosive. Comme si Amélie Poulain dansait le rock’n’roll et croisait le Petit Prince avec un verre de whisky.

---

Je pense que ce que je préfère dans le livre c’est le style de l’auteur. Il sait réellement bien jouer sur les mots comme avec le Sparadramour et c’est un des éléments qui fait vraiment le charme de l’histoire. Il apporte un côté fantastique, un peu de surréalisme à une histoire d’amour toute simple.

Qu’on ne s’y trompe pas, elle est simple mais elle est belle. Notre héros tombe amoureux d’un simple effleurement de lèvres et on se prend vite au jeu de le suivre dans sa quête pour retrouver la femme invisible. Chaque élément de l’enquête peut paraître anodin et pourtant: le détective avec son perroquet, la pharmacienne et ses conseils, les chocolats au goût de baiser… chaque chose est une étape, un pas de plus vers l’asthmatique en ré mineur.

Comme pour La mécanique du coeur, autre livre de l’auteur, l’histoire est courte mais se suffit à elle-même. Il n’y a pas de fioritures, on se plonge facilement dans l’histoire, un peu comme si on n’y avait toujours été. Un livre plus long aurait très certainement desservit à l’enquête et la conquête.

Au final, l’histoire peut paraître banale, voire prévisible sur la fin mais on se laisse porter par l’écriture et on aime quand même.

---

– Le plus petit baiser jamais recensé était-il un baiser volé ?
m’avait demandé le vieux détective.
– C’était beaucoup trop bon pour n’être qu’un baiser volé, mais quand même…
Oui. Un peu.

---

Le site officiel de l’auteur

*