Syrli, tome 1 – Meagan Spooner

Editions: Milan – Macadam
Pages: 402
Sortie: 16/01/13
Prix: 15,20€

Résumé.
Dans un monde normal, Syrli pourrait être une jeune fille comme les autres. Aller au lycée. Tomber amoureuse. Se disputer avec ses parents… Mais Syrli ne vit pas dans ce monde-là. Son monde est en lambeaux, l’humanité ne tient qu’à un fil. Une seule ville a réchappé de la destruction, protégée du chaos extérieur par une barrière d’énergie. Pour fonctionner, elle est alimentée par l’énergie vitale dégagée par certains adolescents aux pouvoirs particuliers : les renouvelables. Syrli serait des leurs, mais refuse d’être réduite à une simple batterie humaine. Une seule issue : la fuite.

Mon avis.
Le livre se découpe en 3 parties bien distinctes et j’ai largement préféré la première.
C’est assez rare que les livres nous fassent entrer dans l’action dès le départ et Syrli le réussi parfaitement! Cette entrée en matière m’a réellement touché, voire bouleversé. Je n’en revenais pas de la cruauté qui pouvait régner dans le monde de Syrli. Elle a grandi dans un monde de faux-semblants et plus on avance avec elle dans ses découvertes, plus c’est effrayant à voir.
Malheureusement, le soufflet retombe un peu avec les deuxième et troisièmes parties. Elles sont bonnes en soit, avec de nouvelles découvertes mais elles ne sont pas aussi poignantes que le début du livre.

Pour les personnages principaux, je les ai beaucoup apprécié car ils se distinguent bien les uns des autres: Syrli qui a ses forces et ses faiblesses, Oren et ses multiples facettes, Nixe qui apprend vite, Gloriette et son sourire factice, Kris qui tente de sauver les siens. Chacun est réellement nécessaire à l’histoire et arrive à nous surprendre.

L’univers créé est assez simple dans le sens où ce n’est pas le premier monde dans lequel la magie est présente. Par contre la façon dont la magie intervient et est utilisée est assez originale et bien trouvée, jusqu’à en donner des frissons…

En soit, ce tome se suffit à lui-même et une suite ne serait pas obligatoire mais malgré le fait qu’on ait les réponses à nos questions, de nouvelles se soulèvent et donnent envie de continuer à suivre Syrli dans sa quête de réponses. J’ai hâte de voir ce que donne le tome 2!

Un grand merci à Macadam pour cette découverte!

Si j’avais eu besoin d’une preuve de la dureté de l’environnement hors du Mur, je l’avais. L’Institut soutenait que le monde extérieur était dépouillé de magie par endroits, et ravagé par des tempêtes de magie en d’autres ; que les guerres avaient irrémédiablement bouleversé le délicat équilibre des forces fondamentales. Or cet équilibre était nécessaire, nous disait-on, pour maintenir la vie, et sa disparition entrainerait des conséquences fatales sur tout organisme non protégé – comme les pixies.

Ma note.