Editions: Michel Lafon – Jeunesse
Pages: 464
Sortie: 11/05/12
Prix: 16,95€

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Résumé.
Juliette se réfugie au Point Omega, le quartier général de la résistance. Cette forteresse souterraine et ultra-moderne cache les gens dotés de pouvoirs extraordinaires. Pourtant, son toucher mortel fait toujours d elle un paria.
De son côté, Warner, le fils du commandant suprême, réprime toute rébellion dans le secteur qu il dirige. Toujours aussi obsédé par la fuite de Juliette, il veut la retrouver, quoi qu il lui en coûte. Il n a pas oublié non plus ceux qui ont permis son évasion, Adam et Kenj, à qui il compte bien faire payer leur trahison. 
L affrontement est inévitable… Juliette, tiraillée entre son amour pour Adam et la soudaine attirance qu elle ressent pour Warner, devra choisir son camp. Car elle est l arme absolue, la seule qui puisse raviver l espoir d un monde dévasté.

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Mon avis.
J’ai réellement trouvé que ce second tome était très différent du premier. Tout à changé et on a un peu l’impression qu’entre la fin du premier tome et la début de celui-ci, on a manqué un évènement important qui aurait tout changé.

Après la fin du premier tome, j’avais la sensation que Juliette avait grandi, avait changé et ce, en découvrant l’amour et surtout, qu’elle n’était pas seule.
Pourtant, en commençant ce tome, j’ai eu l’impression de régresser. Elle se morfond trop souvent, mets les pieds dans le plat et son entourage a beau essayer de l’aider, de la secouer, elle continue à n’en faire qu’à sa tête et surtout à faire n’importe quoi.
J’ai donc moins aimé la suivre au long de l’histoire et heureusement que de nouveaux personnages sont mis en avant pour compenser un peu ça.

On voit d’ailleurs beaucoup plus Kenji ce qui nous permet de comprendre un peu mieux qui il est. C’est un personnage qui ne m’avait pas marqué précédemment mais qui me plait beaucoup pour son humour et sa franchise maintenant.
Malheureusement, j’ai trouvé le personnage d’Adam complètement effacé par rapport à l’histoire. J’avais eu des doutes sur lui dans le premier tome mais à présent que je n’en ai plus, je l’ai trouvé mis de côté.
Pour ce qui est de Warner, je ne saurais vraiment dire si je l’aime ou si je le déteste. J’ai du mal à le percer à jour et même si on comprend mieux son passé en ayant rencontré son père, j’ai quand même du mal avec le personnage, avec cette espèce de folie qui lui colle à la peau.

Je suis aussi très déçue de la tournure que prend la relation amoureuse de Juliette. Je ne voyais pas ça du tout comme ça et j’avoue que j’étais contente que pour une fois, l’histoire soit simple dans le sens où elle était évidente, palpable, unique.
Pour le coup, je trouve ça un peu facile de prendre cette voie là. Même si elle s’avère intéressante et ajoute du piquant, je trouve ça dommage.

En ce qui concerne le roman en lui-même, je l’ai assez bien lu pour la première moitié mais pour la seconde, j’ai commencé à trouver que cela trainait trop en longueur.
Il y a énormément de discussions, de descriptions et au final, j’ai trouvé qu’il y avait peu d’actions en comparaison.
En entrant au complexe, on s’attend à ce que la guerre éclate en surface mais au lieu de ça, on navigue surtout dans les souterrains et par moment j’ai un peu eu la même sensation que Juliette: celle d’être enfermée avec les autres.

Ce qui reste néanmoins inchangé, c’est le style de l’auteure. Il est toujours aussi poétique et très imagé. C’est vrai qu’il faut aimer le genre car on peut vite avoir l’impression qu’il alourdi le texte. Pour ma part ça m’est arrivé mais seulement sur quelques scènes. En général, je trouve que ce style d’écriture apporte vraiment à l’histoire car on comprend réellement ce que ressent Juliette. Rien ne nous est épargné entre ce qu’elle pense, ce qu’elle voit ou comment elle perçoit ceux qui l’entoure. Je dirais donc que c’est ce genre très poétique qui fait le livre en grande partie.

Pour terminer, je dirais que ce tome n’est pas mal, que le style est vraiment très bon et qu’il aide beaucoup à se représenter les émotions du livre mais que l’action tourne trop en rond avec en plus une héroïne un peu trop immature. A voir ce que l’auteure nous réserve pour la suite, mais j’espère retrouver un peu plus Adam et surtout, j’ai hâte qu’on soit plonger au coeur de la révolte.

Merci à Michel Lafon pour ce livre!

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Je me souviens des ciels en pétard et des couchers de soleil en série qui s’effondraient sous la lune. Je me souviens du sol crevassé, des buissons qui piquent et des légumes-censés-être-verts mais qui dorénavant se rapprochent du marron. Je songe à l’eau qu’on ne peut pas boire et aux oiseaux qui ne volent pas, et à la civilisation humaine désormais réduite à des complexes d’habitation qui s’étalent à l’horizon sur les vestiges de notre territoire ravagé.
Cette planète est un os fracturé qui ne s’est pas ressoudé […].

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Ma note.

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