De : Roberto Aguirre-Sacasa
Episodes : 13 / 22 – 42 minutes
Rôles principaux : K.J. Apa, Lili Reinhart, Camila Mendes, Cole Sprouse

Les aventures du jeune Archie Andrews et de ses amis dans la petite ville de Riverdale.

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Les aventures du jeune Archie Andrews et de ses amis dans la petite ville de Riverdale. Sous son apparence idyllique, elle cache de sombres secrets qui ne demandent qu’à être révélés et perturber la tranquillité de ses habitants.

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Si vous avez déjà vu ma note de 2,5/5, vous devez vous dire que je n’ai pas apprécié cette série or, ce n’est qu’à moitié vrai ! En effet, j’ai adoré la saison 1 mais la saison 2 a été une grosse, très grosse déception.

Lors des premiers épisodes, on fait la connaissance de Riverdale et de ses différents habitants. Je n’ai pas lu les comics à l’origine de la série mais j’ai pu constater que la série en était très largement inspirée. Je vous laisse vous renseigner un peu là-dessus, c’est assez sympa de voir le contraste entre les deux supports ! Au-delà de ça, la série en elle-même est vraiment sympa.

Sur fond d’enquête, on en vient à soupçonner tout le monde, tout en commençant à s’attacher (ou pas) aux personnages. J’ai d’ailleurs eu un petit crush pour Jughead qui est le bad-boy du groupe tout en restant très intègre. Son enquête en parallèle et ses réflexions en voix off sont un plus pour l’histoire et c’est difficile de passer à côté. Archie n’est pas mal non plus. Loyauté est un maître mot pour lui et le voir aider son entourage à tout prix est vraiment touchant. Pour le coup, Betty et Veronica sont intéressantes aussi mais passent un peu en arrière plan. N’empêche que le tout fonctionne super bien et que j’ai enchaîné les épisodes !

Et là c’est le drame.

La saison 2 est un total retour en arrière de tout ce que je vous ai dit juste au-dessus. Jughead devient limite le parrain de son groupe de potes, Archie devient un homme à tout faire quitte à se salir les mains et trahir son entourage, et les deux veulent faire justice par la violence. Veronica s’affirme un peu plus et Betty prend connaissance de sa « part d’ombre ». Sérieusement…

On tombe dans des clichés dont n’avait pas besoin la série, comme celui de faire prendre un tournant dans les préférences sexuelles de Cheryl. Je n’ai rien contre le fait qu’elle soit lesbienne mais sous-entendre que ça a toujours été le cas et qu’elle ne disait rien parce que sa mère trouvait ça mal, ça fait un peu quota. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Cette saison 2 est une catastrophe. Plus on avance, plus ça devient ridicule. Le pire c’est que le fond d’enquête autour de la Cagoule Noire est intéressante mais ça passe complètement à la trappe à cause des adultes et adolescents de la ville qui passent leur temps à se tirer dans les pattes (dans tous les sens du terme).

La grosse différence à noter aussi entre les deux saisons est le nombre d’épisodes : 13 pour la première, 22 pour la seconde. Et c’est probablement là que se situe le problème. En effet, avec seulement une dizaine d’épisodes, on va au coeur du sujet, on ne tourne pas autour du pot et il se passe toujours quelque chose d’intéressant. Par contre, ajoutez 10 épisodes à cela et vous commencez à vous ennuyer ferme, voire à lever les yeux au ciel.

J’ai donc été très déçue par cette saison 2 que j’attendais avec impatience après une première saison qui m’avait vraiment emballée ! La série a été renouvelée pour une saison 3, à voir si je vais me lancer dedans ou pas.

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