Editions : J.C. Lattès – Le Masque
Pages : 253
Sortie : 15/11/17
Prix : 19€
Cette fois-ci, il contrôle les sacs à l’entrée de l’Opéra de Paris, un job en apparence tranquille. En apparence.
Et voilà, c’est encore Noël. Comme tous les ans, faute de voir décoller sa carrière de comédien raté, Benjamin Varenne enchaîne les petits boulots. Père Noël, démonstrateur, agitateur de clochette pour l’Armée du Salut… Cette fois-ci, il contrôle les sacs à l’entrée de l’Opéra de Paris, un job en apparence tranquille. En apparence.
Sauf quand on a le chic pour tomber amoureux d’une danseuse persécutée par un fan dangereusement obsessionnel, et qu’on se fait passer pour un garde du corps expérimenté pour la séduire – plus proche de Mr Bean que de Mr Bond. Benjamin va prendre ce rôle très (trop) au sérieux, et se retrouver aspiré dans un cercle infernal, des coulisses de l’Opéra jusqu’aux flamboyants palais de Venise.
Pour la tranquillité, on repassera.
Deuxième aventure pour Benjamin qui a le don de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Ou alors de plonger dans les ennuis à pieds joints. Je n’ai pas encore décidé.
Clairement, même si j’ai bien aimé l’histoire de manière générale, je l’ai trouvé moins prenante que le premier tome.
Du côté des personnages, Ophélie ne m’a pas du tout séduite. Sa naïveté en fait quelqu’un d’assez immature et pas du tout mignon. Elle mène Benjamin par le bout du nez et je ne sais même pas si elle s’en rendait compte ou si elle pensait réellement qu’il était une sorte de super héros qui vole à son secours. Toujours est-il que la relation entre les deux tourne clairement en rond et que c’est un peu lassant.
Je passe rapidement sur Lorenzo qui est tellement en arrière plan qu’il se confond avec le paysage par moment. De plus, je le trouvais un peu ‘trop’ et plus ça allait pire c’était.
En fait, il manquait un personnage comme David. Les échanges avec Benjamin et les situations dans lesquels ils se retrouvaient étaient vraiment sympas, du coup ils formaient un bon duo. Ici, Benjamin était tout seul ou presque et c’est dommage.
Concernant l’histoire, il m’a manqué un petit quelque chose. Même si on part aussi en voyage, qu’on se retrouve à explorer la ville de long en large et que Benjamain court beaucoup, j’ai moins senti le côté aventure. Du coup, il manquait une sensation d’urgence qui aurait vraiment ajouter un plus.
Malgré cela, je me suis tout de même prise au jeu. J’avais envie de savoir de quoi il retournait réellement et j’ai bien aimé que l’auteur nous réserve un bon retournement de situation. D’une situation assez basique, on est passé à quelque chose de beaucoup plus conséquent. Juste que c’est arrivé un peu trop tard à mon goût.
Ce tome aura donc été une bonne lecture mais je préfère tout de même le premier tome, plus prenant. N’empêche que j’ai apprécié de retrouver Benjamin et ses bourdes !
Bras dessus, bras dessous, nous retrouvons le froid mordant de la cour, où les pavés sont plus glissants qu’une patinoire. Je lève les yeux sur la façade, les fenêtres, les balcons, les toits, les statues, les coupoles. C’est étrange comme ça peut paraître hostile, tout à coup. Et je me dis que ce fou est encore là, quelque part, tapi dans ce dédale où personne ne le trouvera. Si on était dans un film, il nous observerait par une fenêtre, avec un sourire mauvais.
Mais on n’est pas dans un film.
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Les autres tomes :
• 01 • N’oublie pas mon petit soulier