La couleur de la peur – Malorie Blackman

Editions : Milan – Macadam
Pages : 314
Sortie : 18/09/13
Prix : 13,90€

[Note] 3,5

Cela aurait dû être une sortie scolaire comme les autres. Jusqu’à l’accident. Jusqu’à ce que le train déraille.

[Blog] Résumé

La peur.
Chacun de nous la connaît.
Chacun de nous la redoute.
Une peur profonde. Sombre.

Cela aurait dû être une sortie scolaire comme les autres. Jusqu’à l’accident. Jusqu’à ce que le train déraille. Kyle, seul élève encore conscient, se retrouve projeté dans l’esprit de ses amis, au coeur de leurs pires cauchemars.
Dans le chaos créé par la catastrophe. Il va découvrir quelle est la vraie couleur de la peur.

[Blog] Mon avis

Le livre est pour le moins original. Il faut savoir qu’à la base, les différentes histoires sont des nouvelles écrites par l’auteure pour exorciser ses propres cauchemars. Je trouve que ça ajoute une dimension non négligeable au livre d’autant que certains paraissent très réels et d’autres complètement chimériques.
Chaque cauchemar est très différent car ils vont par exemple d’un homme à l’armée à une femme qui rencontre le diable, et ils nous permettent de mieux connaître les personnes qu’ils concernent.

J’ai d’ailleurs bien aimé le rythme donné au livre. On navigue entre l’histoire de Kyle a bord du train et les cauchemars de ceux qui sont avec lui. On en sort à chaque fois de façon abrupte, tout comme Kyle et on a ainsi bien l’impression de les ressentir les rêves comme lui.

L’histoire de Kyle en elle-même est assez simple mais c’est une très belle quête de soi. On apprend lui aussi à le connaître au fil du livre et j’ai vraiment apprécié de le suivre.
Même si au début on peut un peu s’y perdre, on prend vite le pli et on attend même avec impatience la prochaine histoire.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, bien que particulièrement étrange, car l’auteure a très bien su nous plonger dans les peurs de chacun tout en nous faisant grimacer grâce à une ambiance très sombre et angoissante.

[Blog] Quelques mots

Un bruit… du verre qui se brise,qui vole en éclats, des rivets de métal qui sautent. Mon corps désarticulé tournait en tous sens, comme une poupée de chiffon. J’aurais pu être une feuille de papier prise dans une tornade.

[Blog] Les plus