Editions : Michel Lafon
Pages : 350
Sortie : 16/05/13
Prix : 15,95€
Carson Phillips est prêt à tout pour entrer dans la fac de ses rêves… et par la même occasion, laisser derrière lui une mère dépressive et une ville misérable.
Carson Phillips est prêt à tout pour entrer dans la fac de ses rêves… et par la même occasion, laisser derrière lui une mère dépressive et une ville misérable. Même s’il lui faut, pour appuyer sa candidature, lancer seul un magasine littéraire. Malheureusement pour lui, les étudiants ne semblent guère capables d’écrire autre chose que des textos. Qu’à cela ne tienne, l’adolescent est aux aguets, et surtout il n’a plus rien à perdre. Après tout, qu’arriverait-il si le beau gosse du lycée apprenait que sa petite copine pom-pom girl couche avec le coach dans son dos ? Ou que la première de la classe n’hésite pas à envoyer des photos d’elle nue à n’importe qui sur Internet ? Pour parvenir à ses fins, Carson a une nouvelle stratégie toute trouvée : il se transforme en maître chanteur. Mais à force de jouer les corbeaux, ne risque-t-il pas de se brûler les ailes ?
Le style d’écriture est très sympa et original. Le personnage de Carson est très sarcastique dans ses descriptions et nous montre tout ce qui l’entoure, autant les personnes que les situations ou souvenirs, avec un oeil ironique.
Il utilise ce style tout au long de l’histoire, ce qui montre bien son mal-être vis-à-vis de sa vie. Il essaye de tout voir avoir humour mais on ressent très bien qu’il n’arrive plus à supporter sa situation et son entourage.
Les personnages secondaires ne sont vraiment là que pour représenter les clichés lycéens. Seule Malerie a un peu plus d’importance car elle est la seule à ne pas rejeter en bloc Carson. On verra leur amitié évoluer et même si on comprend vite qu’elle vit dans son monde, elle sera une amie précieuse et touchante.
La mère et la grand-mère de Carson sortent aussi du lot. La mère est dépressive au possible et a tendance a vouloir emmener son fils avec elle. On ne s’attache pas du tout à elle mais on comprend d’où le mal-être de Carson est parti. Par contre, j’ai beaucoup aimé la grand-mère qui est la seule personne à qui Carson peut vraiment parler. Elle est touchante et nous montre son petit-fils avec un oeil un peu plus objectif.
Un livre avec beaucoup d’humour, certes un peu cynique mais au moins ça lui ajoute de l’originalité. La forme du livre est en plus très agréable à lire étant donné qu’il s’agit d’un journal et que vers la fin on a même le magazine littéraire créé par Carson.
Le thème est aussi très important au point qu’on sent qu’il y a du vécu de l’auteur dans l’histoire. Il ne mâche pas ses mots et montre réellement bien comment être un peu différent des stars du lycée peut amener à vous meurtrir.
Et la fin? Et bien, je peux seulement en dire qu’elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. On ne s’y attend vraiment pas et s’il fallait la décrire en un seul mot, je dirais qu’elle est… foudroyante.
– Pourquoi tous ces gens sont déguisés de façon si ridicule?
– C’est Halloween, grand-mère.
– Ah… Je n’ai jamais vraiment aimé Halloween. Je n’aime pas quand les gens se cachent derrière des masques.
– Ne m’en parle pas.
Et voilà, le lycée résumé en une seule phrase.
Titre VO : Struck By Lightning
*
Trooop envie de le lire!
Il me le faut ^^
Totalement d’accord avec le mot que tu as choisi pour décrire la fin ^^
J’ai hâte de voir le film, et espère qu’il sera fidèle au livre !
Pour l’avoir vu, je peux déjà te dire que le film est très très fidèle au livre! 🙂
Il faut que je le vois!