Editions : Robert Laffont – R
Pages : 442
Sortie : 12/11/15
Prix : 18,50€
La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être « normale ».
– Est-ce que je t’ai rêvé ?
La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être « normale ».
– On joue au jeu des vingt questions ?
– OK , mais c’est moi qui les pose cette fois.
– Ça marche.
– Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
– Ne m’insulte pas.
– Est-ce que tu es vivant ?
– Oui.
– Tu habites ici ?
– Oui.
– Je te connais ?
– Oui.
– Est-ce que je t’ai rêvé ?
Malheureusement je vais faire partie des rares avis négatifs sur ce roman. Pour moi, impossible de rentrer dans l’histoire, de m’attacher aux personnages et donc impossible de m’y intéresser réellement.
Bien que décalé et surprenant, Alex n’a pas réussi à me faire adhérer à son univers. Sa maladie nous fait entrer dans un monde où tout est possible à ses yeux, le pire comme le meilleur. Elle voit et entend des choses dont elle n’est pas sûre de l’origine. Réalité, hallucination ? Elle ne sait pas toujours et forcément, le lecteur non plus. On assiste du coup à des scènes assez dure où elle doit affronter sa maladie, elle a des moments de doute, et c’est assez triste de voir la façon dont elle endure son quotidien.
Un point sympathique cependant, c’est la relation entre Alex et Miles. Ils se lancent beaucoup de piques et surtout se font des crasses qu’on sont assez poussées mais tout de même très drôles. On sent en plus très bien qu’il n’y a pas une réelle méchanceté derrière mais plutôt une manière de repousser l’autre… ou d’attirer son attention.
En fait, il y a une bonne idée de départ mais je ne sais pas si c’est la plume de l’auteure ou l’histoire en elle-même qui n’a pas réussi à me convaincre et même la fin me conforte dans l’idée que ce roman n’était pas pour moi.
La porte a grincé en s’ouvrant et une silhouette menue s’est faufilée dans ma chambre. J’ai ouvert les bras et Charlie s’est installée sur mes genoux sans hésitation. J’ai enfoui le visage dans ses cheveux. C’était la seule personne devant laquelle je pouvais pleurer, parce que c’était la seule qui ne me demandait jamais ce qui n’allait pas, si j’avais besoin de quelque chose ou si elle pouvait m’aider.
Elle était là, point barre.
Le site officiel de l’auteure
Titre VO : made you up
ah ah, je vois que les avis sont partagés. Il est dans ma PAL, vivement que je voie ce que ça donne !
Tu es la première personne que j’ai lu qui ne l’a pas aimé… d’un côté, c’est rassurant de savoir que, comme n’importe quel autre livre, il a aussi ses avis négatifs :p Il m’intrigue quand même énormément celui-ci, je pense que je vais essayer de me le procurer bientôt 🙂