The sun is also a star – Nicola Yoon

Editions : Bayard
Pages : 421
Sortie : 05/07/17
Prix : 16,90€

Ils ont 12 heures pour se rencontrer, se connaître, et s’aimer. Au-delà des différences.

Daniel, 18 ans, est fils de Coréens immigrés à New York. L’année prochaine, il intègrera certainement la prestigieuse université de Yale.
Natasha, 17 ans, est arrivée de la Jamaïque dix ans auparavant. Ce soir, elle quittera peut-être les États-Unis pour toujours.
Il croit à la poésie et à l’amour.
Elle croit à la science et aux faits explicables.
Ils ont 12 heures pour se rencontrer, se connaître, et s’aimer.
Au-delà des différences.

Nouveau roman que je découvre de l’auteure après Everything Everything, je me suis lancée dedans car j’avais bien aimé le premier mais aussi parce que la couverture est magnifique (et oui, ça joue !).

Dès les premières pages, j’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire à cause du style utilisé. Le temps est au présent, on a des chapitres très courts et on change de point de vue très régulièrement. Malheureusement ce mélange a fait que je ne me suis pas attachée aux personnages. J’ai eu un peu trop la sensation de survoler l’action, surtout quand on passe à des points de vue tel que celui d’Irène.

Les personnages restent sympathiques. Natasha est quelqu’un de très pragmatique tandis que Daniel pourrait être qualifié de rêveur. Même s’ils s’opposent sur beaucoup de points, il faut plutôt voir ça comme le fait qu’ils se complètent du coup très bien.

L’histoire de fond est assez délicate entre elle qui se voit expulsée du pays avec sa famille et lui qui subit une pression de la part de ses parents. Dans l’idée, je sais que j’aurais dû être touchée par leur histoire mais encore une fois, je n’ai pas réussi.

Même pour l’épilogue qui est assez beau, je trouve que le style ne lui rend pas hommage. Tout est dit trop vite et j’ai eu un goût de trop peu, de pas fini.

Je n’ai donc pas été convaincue par ce roman et je suppose que le style joue beaucoup. J’aurais aimé m’attacher aux personnages mais j’ai plutôt la sensation d’être passée à côté.

Je ris et lui donne un petit coup sur l’épaule. Il attrape ma main et tient mes doigts. Je m’efforce de ne pas faire le voeu qu’il tienne sa promesse de m’apprendre à nager.