Editions : Robert Laffont – R
Pages : 437
Sortie : 22/01/15
Prix : 17,90€
Ambrose Young est beau comme un dieu. Grand, musclé, les cheveux jusqu’aux épaules et des yeux de braise qui vous transpercent le coeur.
Ambrose Young est beau comme un dieu. Grand, musclé, les cheveux jusqu’aux épaules et des yeux de braise qui vous transpercent le coeur. Le genre de beauté que l’on retrouve en couverture des romances, et c’est peu de dire que Fern Taylor en connaît un rayon. Elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu’il est si beau, Ambrose demeure inatteignable pour une fille comme Fern. Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus…
Après avoir vu passer des commentaires plus que positifs sur ce roman, je me suis lancée dans ma lecture avec pas mal de curiosité. J’avais envie de découvrir l’univers qui se cache derrière une couverture assez intrigante je l’avoue.
Sauf que le côté suggestif du beau jeune homme s’arrête là pour nous emmener vers un pur moment d’émotion. Ce livre fait partie de ceux qui vous mettent de petits claques et qui laisse une belle leçon de vie dans son sillage.
L’histoire commence sur une note assez basique. Des adolescents, beaux/moches/bizarres, limites stéréotypés, vivent au travers de leurs études, des amours, du sport, de la famille et de l’amitié. Un quotidien basique mais qui se retrouve chamboulé par un évènement tiré de la vie réelle. Certes ils ne sont pas touchés directement, mais il déclenche un effet boule de neige qui entrainera la partie la plus intéressante de l’histoire.
Les personnages sont très réalistes et touchants, les situations sont celles qu’on pourrait vivre dans notre quotidien, et l’auteure réussi à nous en montrer le meilleur avec leur quête d’identité, l’amour entre chacun, ce qui leur permet d’avancer et de surmonter les épreuves.
Tout de même, ce n’est pas un coup de coeur comme ça avait pu l’être avec Le dernier hiver et Eleanor & Park qui m’avaient complètement chamboulés, me laissant pantoise après les avoir refermés. En effet, même s’il y a réellement de très belles scènes, il y a aussi quelques longueurs (entendez par là, des moments de répit où je n’ai pas pleuré) Mais cette histoire a tout de même su me toucher, me faire pleurer, me faire rire et me faire réfléchir, un sacré combo. Je recommande !
La véritable beauté, celle qui ne s’efface pas, prend son temps. Elle résiste à la pression. Elle est incroyablement endurante. C’est la goutte lente qui fait la stalactite, le soulèvement de continents qui crée des montagnes, l’incessant martèlement des vagues qui fendille les écueils et arrondit leurs bords tranchants. De la violence, de la fureur et de l’intensité de la tempête, du rugissement des eaux naît le meilleur, qui n’aurait jamais existé sans ça.
La page officielle de l’auteure
Titre VO : Making faces
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Mais euh, c’est pas possible de nous tenter comme ça, y a encore plein de dodos avant sa sortie oouiiinnn 😥
Bisous et très belle année 2O15 Tessa !
Niark niark niark :p