Editions : Michel Lafon – Jeunesse
Pages : 319
Sortie : 07/05/14
Prix : 16,95€

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May.

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Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée.
Love letters to the dead est une lettre d’amour à la vie.

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J’ai malheureusement eu beaucoup de mal à entrer dans le livre. Je trouvais que ça trainais en longueur, que les explications sur les personnes à qui Laurel écrit ajoutaient en lourdeur et en plus je ne comprenais pas trop où cette dernière voulait en venir.
Mais accrochons-nous et lisons entre les lignes.

Toutes les lettres de Laurel sont adressées à des personnalités qui sont décédées bien avant l’heure. Que ce soit accidentel ou non. Au début du livre, je ne comprenais pas trop l’intérêt de toutes les explications qu’on nous donnait mais à mesure qu’on avançait dans l’histoire j’ai compris qu’en fait Laurel cherchait des réponses. En en apprenant plus sur elles, sur leur vie, leur enfance, leur gloire et leur mort, Laurel a su se rapprocher d’eux et voir ce qui les a conduit à leur fin, qu’elle soit justifiée ou non. Elle fait donc un rapport avec sa propre histoire et elle qui se sent seule, trouve un réconfort en écrivant à ces personnes célèbres pour leur courage ou leur talent.

Pour l’histoire de Laurel aussi il faut savoir décoder ses écrits. Le démarrage est lent, on ne sait pas trop où elle va, mais en lisant la fin du livre, j’ai mieux compris. Son histoire va bien au-delà de ce qu’on pense au début et elle m’a bien plus touchée quand j’ai compris de quoi il retournait.
De plus, quand on y regarde d’un peu plus près, il n’est pas question que de Laurel et je dirais que c’est aussi ça qui donne plus d’émotions au récit. Sa famille, ses amis et ses amours la font évoluer tout en lui permettant de s’en sortir. On ressent d’ailleurs très bien la libération, le poids qui s’en va à la fin du livre.
Les choses sont dites, les sentiments sont là, on arrête de se voiler la face.

Je pense sincèrement que ce livre doit être touchant mais que je suis un peu passée à côté au début à cause du style. C’est vraiment dans le dernier tiers de l’histoire que j’ai réussi à mieux comprendre Laurel et que j’ai pu réellement en apprécier les écrits.
Love letters to the dead c’est donc quoi? Un récit émouvant mais qui n’a pas su me toucher complètement [et c’est frustrant!]. L’histoire de Laurel et de son entourage reste tout de même très belle et quand on réussi à passer au-delà du côté un peu rébarbatif, on découvre une jolie histoire de fées.

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Il a écarté les lunettes de mon visage et nous nous sommes embrassés, et j’ai senti ses mains froides glisser sous mon T-shirt, sur mon ventre. Je les ai senties plus chaudes dans mon dos, j’ai senti ses lèvres sur mon cou et j’ai eu l’impression pour la première fois d’atterrir dans mon corps. Le contact de ses mains était pour moi quelque chose de nouveau. […] je me sentais propre, propre comme une première neige qui recouvre tout. Je me suis souvenue de mon passage au-dessus des arbres, de leur bruit plaisant, un bruit de froissement,un bruit de feuilles déjà brunies, prêtes à tomber.
– Ecoute ! lui ai-je dit.

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Le site officiel de l’auteure
Titre VO : Love letters to the dead

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