Editions : Le livre de poche
Pages : 316
Sortie : 05/1982
Prix : 7,10€

Les pauvres n’ont aucun espoir, n’auront jamais de travail décent, de conditions de vie décentes, de mort décente. A moins qu’ils ne participent aux jeux.

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Ben Richards vit dans un futur proche, en Amérique. Une Amérique contrôlée par The Network. L’opinion publique est forgée par Free-Vee, une télévision obligatoire dans tous les foyers. Les pauvres n’ont aucun espoir, n’auront jamais de travail décent, de conditions de vie décentes, de mort décente. A moins qu’ils ne participent aux jeux. Afin de soigner sa fille et de sauver sa femme de la prostitution, Ben Richards est volontaire pour les jeux et il est sélectionné pour le jeu ultime : le Running Man. L’objectif du jeu : survivre aussi longtemps que possible. Il doit se filmer 2 fois par jour pour prouver qu’il est encore en vie et aussi pour faire monter l’audimat. S’il survit 1 mois, il a gagné. Sinon, la personne qui le tue reçoit un prix du Network.

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Ça faisait très longtemps que je n’avais pas lu du Stephen King (plusieurs années en fait, je ne saurais même pas retrouver la date !) et après que deux personnes m’aient parlé de ce livre, je me suis dit que ça pourrait être sympa de le tenter.

Il faut savoir que ce roman a été publié sous le nom de Richard Bachman et que l’histoire est assez éloignée de ce que j’ai pu lire de lui. Ici il n’est pas du tout question de fantastique ou d’horreur même si on garde tout de même une atmosphère très pesante.

Dans cette histoire, on devra faire face à une humanité en péril, qui se drogue derrière un écran de télévision et qui prend plaisir à voir des gens mourir pendant qu’ils tentent de rendre leur vie meilleure. Un univers bien macabre et qui ne s’améliore pas au fil des pages.

Le livre est assez cours et les chapitres petits mais le rythme donné apporte une impression de ne jamais s’arrêter et le compte à rebours qui sert de titre aux chapitres donne parfaitement le tempo pour la chasse à l’homme qui a lieu ici.

En soit, le principe est bon, le personnage principal intéressant, la course poursuite haletante mais il m’a manqué quelque chose. Je n’ai en effet pas réussi complètement à entrer dans l’histoire et suis aussi un peu déçue par la fin. Je m’attendais à une apothéose et ça m’a plutôt fait l’effet d’un pétard mouillé. A noté tout de même que comme on me l’avait très bien vendu à deux reprises, je m’attendais à du lourd, donc forcément…

N’empêche que cette courte histoire m’a donné envie de me replonger dans les univers de Stephen King. La plume ne m’a pas transcendée mais elle a quand même ravivé les souvenirs de très bonnes lectures !

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Ils nous ont donné le Libertel pour que le peuple crève tranquillement, sans faire d’histoires. […] Le Libertel nous tue. Pendant qu’on regarde leurs tours de passe-passe, on est aveugle au reste.

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Le site officiel de l’auteur
Titre VO : The running man

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